Quelqu’un a dit : « la culture, c’est comme la confiture ; moins on en a, et plus il faut l’étaler. »
Je précise que j’ai toujours interprété le « il faut l’étaler », dans le sens qu’il est nécessaire, voir vital de l’exposer au autres, à seule fin d’exister.
Par extension, j’ai aussi remarqué qu’il en était de même pour ce que l’on nomme « intelligence ».
Or les gens intelligents, le sont souvent. Là est leur problème ; car si cette intelligence s’accompagne d’un besoin d’exister, ils doivent donc eux-aussi, l’étaler.
Mais leur intelligence, souvent, leur fait comprendre que cela peut être vu, dénonçant ainsi un problème d’ego.
Ne cherchez pas, nous sommes TOUS comme ça !
Alors certains deviennent « intellos ».
Cherchant à cacher une intelligence revendiquée, mais sans étalage (croient-ils).
Erreur !
On les reconnait de suite : fausse modestie, sérieux à toute épreuve, généralement petites lunettes, un emploi du temps surchargé, effacement (mais visible, car il faut être remarqué)…
Oui, vous en avez autour de vous et, de toute façon, les médias en dégueulent à longueur de temps.
Ceux qui, pour ne pas « faillir en société », car il faut briller, n’expriment jamais leurs opinions, mais citent à l’envie, les grands.
Du coup, science sans conscience etc., comprennent intellectuellement, ce qu’ils n’ont pas cherché à comprendre. Comme un met délicat, non apprécié et dégueulé ensuite, car non digéré.
Le doute pourrait donc être, la preuve de notre intelligence ?
Je doute donc je suis ?
Mais si je doute, il est impératif que je doute aussi à ce propos.
Suis-je bête ?
Certainement bien davantage que les bêtes auxquelles je fais référence !
Alors je me soigne : je cherche, je questionne, je regarde…
Et parfois je trouve… parfois !
(Eric Iankovsky)