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Extrait :
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« Juste avant les attentats, les caisses du journal sont vides. Georges Wolinski est las et nostalgique de « l’ambiance rigolarde et fraternelle » du Charlie Hebdo d’antan, celui de Reiser, Gébé, Cavanna et Choron, raconte-t-elle. « Au nom de la liberté d’expression et de la défense de la laïcité, (les responsables de l’hebdomadaire) n’hésitaient pas à faire dans la surenchère », regrette Maryse Wolinski. Pour la direction de Charlie, « l’actualité consistait notamment à malmener le prophèteMahomet et ses adeptes jugés fanatiques, obscurantistes et dangereux », accuse-t-elle.
Faisant état de différends avec Charb, le rédacteur en chef de Charlie, également victime des tueurs djihadistes, Georges Wolinski « se posait des questions sur son avenir professionnel », dit-elle. « Il souhaitait avoir plus de temps pour peindre et écrire, tout en continuant le dessin de presse ». Avant l’attentat, Charlie Hebdo était un journal qui « n’avait sans doute plus d’avenir », soutient Maryse Wolinski, qui s’étonne qu’après la tuerie (12 morts) Charlie s’offre « une directrice de la communication, star des stars de la « com », celle qui avait sorti Dominique Strauss-Kahn du mauvais pas que l’on sait ».
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« Charlie » : la compagne de Wolinski règle ses comptes dans un livre – Le Point Maryse Wolinski raconte son 7 janvier – jour de l’attaque où son compagnon a trouvé la mort – et s’interroge sur le dispositif de sécurité. VOIR L’ARTICLE INTEGRAL |