J’errais seul dans ma nuit,
tu es venu.
Moi, sombre je suis la nuit,
prétendais-tu.
A tes fenêtres la lueur.
si tu t’es tu,
je partage mes pleurs
et ne me tu.
Tu voudrais mettre les voiles.
Mais c’est en vain !
Je veux tisser ma toile.
Es-tu marin ?
A ta morose prose,
audacieux,
ma logorrhée j’oppose ;
je veux tes cieux !
Et si tes sombres airs
altèrent ma joie,
tu existes et m’éclaires
quand tu es toi !
Eric Iankovsky, à C…… (2014)