Ouvrir ses yeux matin et son lit refermer,
S’enchaîner de l’aube jusqu’à la nuit tombée,
Tout assuré du ronron de son unité.
Lorsqu’un jour, étincelant, l’autre, apparaît,
Inaccessible, obsédant et lointain, on naît.
Ame et corps, idées et esprit chavirés
Découvrir, soudain, la solitude ignorée.
Désirer sur le champ la vie bouleverser,
Et suffoquer dans la dualité retrouvée.
Eric Iankovsky (2000)