La France, donneuse de leçon, a un lourd passé de pourvoyeuse de camps…
Passé, qu’elle n’a toujours pas, au contraire des allemands, regardé en face pour en tirer ses propres leçons ; elle doit donc se cacher derrière ses grands hommes.
Mais la valeur de ses grands hommes, fait-elle la valeur de son peuple ?
L’apprentissage de l’Histoire à l’école, de plus en plus lamentable, démontre que notre pays, ne souhaite surtout pas l’émergence de nouveaux « grands hommes », qui devraient être bardés de diplômes délivrés par des énarques formatés et incapables, ou des « professeurs » à peine sevrés et sans expérience.
Le grecs, fervents défenseurs de l’apprentissage des mathématique, comme notre éducation (ça faire rire jaune ce mot) nationale, comprenaient bien (comme les américains d’ailleurs) que cet apprentissage ne pouvait, que, aller de pair avec l’éducation spirituelle (les arts entre autres).
« Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme « (Rabelais, un grand homme français, comme on n’en fait plus aujourd’hui, car il devrait être bardé de diplômes pour être pris au sérieux).
Ainsi, pour garder sa « grandeur », sans effort, comme Bellérophon, il est indispensable d’abaisser l’autre à son niveau, ou mieux, un peu plus bas.
Le pragmatisme et l’éducation, la vraie, n’ayant plus qu’une place représentative, ou pire, justificative d’une pseudo-démocratie, la délation et le déni trouvent leur place.
Sauf que, l’humanité est condamnée à évoluer, et, quand elle confond, au mieux progrès et évolution, ou, au pire fait du « sur place », de fait, recule.
Vive la France !… nouvelle tour de Babel, où l’homme ne comprend plus l’homme, car ignorant du sens des mots ; et oui, on y revient toujours !
Car si le mot est le véhicule de l’idée, l’idée mal transmise ne peut-qu’être mal reçue : et agressive dans tous les cas.
La vanité de l’orgueil d’une vacuité sans fond ne peut supporter la moindre confrontation ; or la confrontation est la base de l’apprentissage.
Alors « on » accuse, parce que « on » nous a dit que « on »…
« on », cet inconnu, auquel seule notre lamentable imagination incapable de création, donne une identité, que seul le consensuel hypocrite peut valider.
Mais le consensus, tel qu’il est pratiqué en France, nous impose des élites à la hauteur d’un nous-mêmes, avortons de cette pseudo-démocratie, incapable d’exister, puisqu’elle élit elle-même ces élites frelatées.
Nous y sommes : « l’avenir de la merde ; ne reste que les discours à son propos ! »
(Eric Iankovsky)