Le problème n’est pas le pape ; mais ceux à qui il s’adresse.
En d’autres temps, on a bien vu en Iran, par exemple, lorsqu’on veut sortir un peuple du moyen âge, il faut « malheureusement » le retenir car l’impatience inhérente à l’humain, veut qu’il soit enclin à « brûler les « étapes » ;
N’est-ce pas justement le mythe d’Adam ?!
Dans cette impatience, l’humain finit par confondre évolution et progrès et, « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », il détruit la planète, au nom d’un confort artificiel, qui du fait, le place, l’humain, à un plan bien inférieur.
La liberté a un coût, la responsabilité ; et devenir responsable de sa propre liberté demande un effort, une remise en question permanente.
Est-on prêt à cette remise en question ?
Est-on prêt à remettre notre ego à sa juste place ?
Le Pape, n’a pas vocation à dire ou à faire ce que NOUS voulons qu’il dise ou que nous fassions ; il doit aussi composer avec son clergé, avec le dogme.
Et, qu’on le veuille ou non, il est « prisonnier » lui-même de ses croyances.
Peut-il aller trop vite ?
Serait-ce responsable de sa part que d’aller trop vite ?
« Il y a pour les hommes deux péchés capitaux, d’où découlent tous les autres : impatience et paresse.
L’impatience les a fait chasser du Paradis, la paresse empêche qu’ils reviennent.
Mais peut-être n’y a-t-il qu’un péché capital : l’impatience.
L’impatience les a fait chasser, l’impatience empêche qu’ils reviennent. »
(Franz Kafka)
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