Soirée ordinaire en discothèque enfumée
Soir particulier qu’on n’avait pas deviné
Rythmes démesurés d’une sono d’enfer
Silence des regards scrutant cet univers
Je croisais le tien,
Ta jeunesse te donne l’innocence
Tu croisais le mien,
Du prédateur je tiens l’expérience
Intimidé, réservé tu feins de m’ignorer
Expansif, exagéré j’envie de t’explorer
Ta peau brune et dorée obsédant jusqu’au brame
La pâleur de mon teint pourrait être mon drame
Quand enfin nous troquons un salut plus qu’étrange
De nos prénoms aussi, nous acceptons l’échange
Tous seuls au monde plus rien n’existe que nous deux
Et que la foule a beau faire plus rien n’y peut
Eric iankovsky (1999)