…pouvaient se donner la main…
Il est émouvant de regarder la carte que j’ai découverte (cf : ci-après).
Car force est de constater que les oppresseurs, non seulement veulent ignorer l’histoire, mais dénient l’évolution.
Comme je l’ai souvent écrit, progrès n’est pas évolution : le progrès « marche » plus vite que la conscience, qui est le moteur de l’évolution.
C’est la prise de conscience, la compréhension des événements et de leur mode de fonctionnement qui conditionnent la capacité de s’adapter, et/ou d’adapter les progrès, dans le sens du mieux être commun.
L’évolution est lente. Et il aura fallu plusieurs générations pour que le progrès la serve.
Les « réseaux » ont rétrécis le monde.
Et un mouvement de protestation qui, se sentant isolé, pourrait conduire à la violence, pourrait, espérons-le, s’étendre en douceur.
Et si ce nouveau monde, joué sur cette place de la République, était à porté de nos mains, de notre espoir ?
Alors l’herbe ne serait plus, plus verte ailleurs.
Serons-nous capables de le construire, d’atteindre cette anarchie saine, aboutissement naturel de la démocratie mature ?
Et comme Thoreau, aurions-nous toujours besoin de « partir dans les bois pour sucer la moelle de la vie ?
Cette utopie rejoint celle de la confiance en l’humanité ; non pas utopie désespérée, mais bien au contraire une utopie en ligne de mire, étoile de moutons égarés, qui, pour peu qu’ils aient patience, de celles qui passent les générations, car il faut le temps de la compréhension, de la prise de conscience pour évoluer, alors redeviendraient bergers.
Alors oui, chantons le nouveau monde (avec Dvorak) et traversons cet océan imaginé car l’herbe peut tout aussi bien être verte… à nos pieds.
(Eric Iankovsky)
NuitDebout – uMap
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