A trop vouloir prouver :

Quid Vita

A trop vouloir prouver :

(article du 03 février 2015…)
 

“Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi !”

(Léon Zitrone).

A force de vouloir diaboliser sans se documenter en perdant de vue l’essentiel, on fini par obtenir l’inverse de ce que l’on souhaite.

Deux exemples :

Le FN, mis au devant par un homme de gauche et conforté par un autre homme de gauche.
Servi par une démagogie banalisante qui prouve encore qu’à un extrème répond toujours l’extrème opposé !
Non plus par passion ou par colère, mais par la bétise ou la paresse d’aller chercher soi-même l’information vraie.

Les féministes qui veulent à tout prix “féminiser” les mots, au lieu de les “dégenrer”,
confortant encore plus l’inégalité culturelle des genres.

On pourrait en citer bien d’autres, comme par exemple prétendre assimiler les immigrants en refusant de collecter la moindre donnée les concernant, ce qui éviterait de vouloir intégrer un immigré africain de la même manière qu’un asiatique…

Le résultat engendré par ce déni à la française et que nous connaissons : incompréhentions, ghettos etc.
et tout ce qui en découle : peur, racisme etc.

Sortons le mouchoir de nos poches ! Oui celui sous lequel vous avez caché la réalité !
Agissons dans le bon sens.
Mais pour cela , encore faut-il avoir du bon sens.

Et pendant que nous sommes dans la rue à aboyer une Marseillaise, que nous sifflons dans les stades, au prétexte d’unité nationale (ou nationaliste ?) en refusant un patriotisme unificateur,

d’autres tirent les ficelles et se frottent les mains :

“Youpi, ils n’ont toujours rien compris et ils continueront de voter pour nous !
Continuons de diviser, pour mieux régner.
Nous, énarques sortis du même moule, prétendant vouloir le bien d’un monde que nous ne connaissons pas et que nous ne voulons pas connaitre, surtout pas !”

Ah l’ENA, hachoir à saucisses, refourant dans des boyaux la même merde qui en était sortie auparavant, les épices en plus, et que l’on vous refourgue au prix fort (impôts).

Privilégiés d’un monde où les privilèges ont été, soi-disant, abolis il y a deux siècles.
et pour lesquel le SMIC n’a pas la même valeur que le vôtre.

Entretenant, avec votre accord tacite, un système truqué et à bout de souffle,
en vous faisant croire, “parce-que vous le voulez bien” ou “parce-que vous le valez bien”, que c’est toujours la faute du petit patron de PME qui peine comme vous pour nourrir sa famille, oui comme 97% des patrons, est au même niveau que les 3% du CAC40.
Ou la faute du petit propriétaire, qui attend le paiement du loyer de son locataire pour payer son emprunt à la banque, qu’il à la puissance d’un grand groupe ou d’une société d’HLM.

VOUS êtes complices ! NOUS sommes complices !

Banalisant la paresse et le manque de curiosité salvateur, et privilégiant ainsi la démagogie. (“tout flatteur etc. vous connaissez la suite)

Mais, comme je l’ai déjà dit, en citant HG Wells et “sa machine”,

Le confort et/ou la béatitude ont toujours un prix : celui du bétail !

(Eric Iankovsky)

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