AVANT TOUTE CHOSE, JE PRECISE QUE JE SUIS POUR LE DROIT A L’AVORTEMENT,
précision nécessaire car comme d’habitude ce texte ne sera pas lu jusqu’à la fin et j’aurai droit à pléthore de réactions épidermiques.
Ce qui me questionne, c’est qu’aujourd’hui, à quelques exceptions près, (violences, accidents etc), la question n’est plus censée se poser.
En effet, à l’époque du HIV et de l’augmentation des maladies vénériennes, tout le monde est censé utiliser un préservatif.
De même l’accès à des moyens de contraception déjà bien assimilés, et faciles (voir gratuits ) à se procurer.
Pour connaître plusieurs femmes ayant eu recours à l’IVG, ce n’est pas un acte anodin !
Je dirais même qu’il est assez violent !
Or, la banalisation de cet acte, comme un droit, laisse entendre aux plus fragiles et/ou aux moins informées que sont les jeunes filles d’aujourd’hui, que c’est “presque” un moyen de contraception comme un autre.
Ca n’est QU’APRES l’avoir SUBI qu’elles se rendront réellement compte de la gravité de cet acte qu’elles devront porter toute leur vie, dans un coin de leur cerveau.
Il est là le prix à payer !
Donc OUI à l’avortement, mais pas comme un droit banal !
Une “liberté” oui ; mais toute liberté s’accompagne d’une responsabilité.
Il est chargé de toute la culpabilité inconsciente que notre culture, plus ou moins malgré nous, a inscrit quelque part en nous.
Il est chargé de tous les questionnements que vous, Mesdames qui l’avez vécu, connaissez parfaitement.
Donc prudence, Messieurs, posez-vous les vraies questions, car ça n’est certainement pas vous qui porterez cet acte le reste de votre vie.
Tout droit, IMPLIQUE un devoir !
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