Alors les faits :
– Un mouvement d’un nouveau genre qui s’étend à tout le pays.
– Un mouvement qui donne de l’espoir à la jeunesse, oubliée par le gouvernement.
– Un mouvement pacifique qui gêne le gouvernement, les partis politique et les syndicats.
– Un état d’urgence injustifié qui arrange bien tous ce beau monde.
– Une évacuation par la police un soir, sous prétexte d’état d’urgence et de casseurs.
– Le mouvement revient.
– On parle de grève générale (ça fait tâche sur un CV de gouvernement, surtout un incapable).
– Tiens, revoilà les “casseurs”.
– Tiens, revoilà la police qui vient pour les casseurs.
– Bien pratique les casseurs et l’état d’urgence pour faire taire un mouvement pacifique.
Question : à qui profitent les casseurs et l’état d’urgence ?
Question : les casseurs sont-ils vraiment des casseurs ?
Question : suis-je mauvaise langue ?
(Eric Iankovsky)
Nuit debout : la grève générale en débat
Les appels à la grève générale sont nombreux. Si pour certains, c’est aller trop loin, pour d’autres, redoutant une situation sclérosée, ce n’est pas suffisant.
Voir la Source : www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/15/nuit-debout-la-greve-generale-en-debat_4903231_3224.html