Parigo névrosé, reste chez toi !

Quid Vita

Parigo névrosé, reste chez toi !

Il y a encore peu de temps, ma seule réticence à l’arrivée massive de « migrants » parisiens, se limitait à l’augmentation des prix de l’immobilier, et a leur volonté de nous imposer le pain au chocolat, pour nous priver de notre chocolatine ; à la voix pincée de celle qui nous annonce les stations dans les transports en commun, dont on imagine sans peine la bouche en cul de poule, prononcer « blé » au lieu de Blaye entre autre…

Puis toujours dans ces mêmes transports, laissant traîner mon oreille indiscrète, j’ai pu constater que tels d’autres migrants fuyant des coutumes, qu’ils importent avec eux, nos parigos, fuyant une capitale aux habitants stressés et paranoïaques, importent eux aussi leurs névroses et leur paranoïa.

J’ai donc commencé à m’inquiéter quant à la qualité de notre vie, semble-t-il meilleure qu’à paname, et pour laquelle ils se sont réfugiés dans notre cité.

Loin de souscrire à toute forme d’exclusion de ma part, comme vous pouvez en être certains, je trouvais déplacés et violents certains messages à l’attention de nos migrants parigos.

Puis j’ai constaté l’arrivée de jeunes désoeuvrés (parfois appelés racailles par des personnes médisantes), assis sur les pas de portes de mon quartier, fumant et jetant leurs mégots dans la rue, et marquant leur territoire en balançant en plus des mégots, des canettes et autres objets, parfois même en urinant ou déféquant…

Et le comble est arrivé pour moi qui ne suis pas un fan de notre capitale (capitale qui se pense, sans aucune raison, être le centre du monde) : je marchais donc dans la rue, et, dans l’obligation de passer devant un de ces groupes.
C’est alors qu’un des jeunes, revendique haut et fort, qu’ici c’est Paris !

Grand bien lui fasse, pensais-je naïvement.

Mais à peine avais-je fait quelques pas, qu’une bouteille d’eau (pleine), a violemment frôlé mon oreille.
S’en est suivi un sentiment d’insécurité rarement éprouvé, qui a mis quelques heures à se dissiper.

C’est avec regrets que je commence à penser que si les parisiens sont dans l’incapacité de s’adapter à une façon de vivre qu’ils prétendent être venus chercher…

Alors, oui, qu’ils restent chez eux !!

Dommage.

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